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Dimanche Jan 2 2022 05:47
13 min
Bienvenue en 2022. Pas de répit pour les méchants cette semaine. Nous commençons avec le rapport sur l’emploi aux États-Unis. Le secteur de l’emploi a terminé l’année 2021 sur une note négative ; les chiffres des emplois non agricoles de cette semaine nous donneront-ils des raisons de nous réjouir ?
Soyez à l’affût des dernières annonces de la Fed suite à la décision du FOMC d’accélérer le tapering, mais aussi des réunions OPEP-JMMC suite à l’augmentation des cas d’Omicron dans le monde.
Une nouvelle année apporte avec elle une nouvelle impression sur les emplois non agricoles.
Les données sur l’emploi qui seront publiées le vendredi 7 janvier porteront sur décembre 2021. Le marché a-t-il terminé l’année sur une base solide ?
Lorsque les données sur l’emploi du mois de novembre ont été publiées en décembre, c’était la déception. 210 000 nouveaux emplois avaient été ajoutés à l’économie américaine pendant ce mois, bien en-dessous des 573 000 estimés par Dow Jones.
Malgré cela, le taux de chômage a fortement baissé pour atteindre 4,2 % au lieu des 4,5 % estimés. La population active a également atteint son taux le plus élevé depuis mars 2020, soit 61,8 %.
Étonnamment, le secteur hôtellerie a vu une baisse de créations d’emploi sur le mois observé. Ce secteur a été l’un des principaux créateurs d’emplois, si ce n’est le principal, tout au long de l’année, mais seulement 23 000 nouveaux postes dans le secteur de l’hôtellerie et des loisirs ont été créés en novembre 2021.
Ce secteur particulier a réussi a regagner presque sept millions de postes au cours de la pandémie. Toutefois, il y a toujours un déficit de 1,3 millions de postes par rapport aux chiffres de février 2020. Le taux de chômage du secteur semble bloqué à 7,5 %.
Alors que les perspectives initiales pour le mois de novembre dressaient un tableau plus sombre de la stagnation de la croissance de l’emploi, elles ne sont peut-être pas tout à fait exactes. Nous avons vu jusque là des révisions pour chaque mois – normalement à la hausse – et nous pourrions voir la même chose survenir en janvier.
Par exemple, les estimations de septembre et octobre 2021 ont été révisées à la hausse en décembre, avec une augmentation conjointe de 82 000 postes. Nous pouvons encore voir la même chose avec le rapport sur l’emploi de janvier.
Malgré des chiffres plus faibles qu’attendus, la Fed ne semble pas découragée par le resserrement du marché de l’emploi concernant ses plans de tapering pour 2022…
Une autre publication importante cette semaine est le procès-verbal de la réunion du FOMC pour la session de décembre de la Réserve Fédérale des Etats-Unis.
Cela nous donnera un meilleur aperçu de ce que nous savons des plans de la Fed pour 2022 : un tapering plus rapide et au moins trois hausses de taux.
« L’activité économique devrait croître à un rythme robuste cette année, reflétant les progrès de la vaccination et la réouverture de l’économie », a déclaré Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale, en décembre dernier. « À mon avis, nous faisons de rapides progrès vers le plein emploi. »
Ce n’est pas l’emploi qui donne l’impulsion à cette accélération de l’activité de la Fed. C’est notre vieille amie, l’inflation.
L’inflation américaine est de 6,8 % au moment de la rédaction de ces lignes – le plus haut niveau depuis 40 ans.
En réponse, la Fed accélère le déploiement de son programme d’achat d’obligations de 120 milliards de dollars, à raison de 30 milliards de dollars par mois à partir de janvier.
Ensuite, il y a les hausses de taux. Le consensus semble être que la Fed approuvera trois hausses de taux en 2022, trois autres en 2023, puis deux autres en 2024. Beaucoup de mouvements de taux à surveiller.
Le calendrier des changements de taux n’a pas encore été établi, mais M. Powell a indiqué que les premiers pourraient intervenir plus tôt que prévu.
Le président de la Fed a dit en décembre : « L’économie est tellement plus forte maintenant, tellement plus proche du plein emploi, l’inflation est bien en-dessous de la cible et la croissance bien au-dessus du potentiel. Il n’y a pas besoin d’attendre plus longtemps. »
La grande question maintenant est : les États-Unis peuvent-ils digérer tous ces changements et toutes ces augmentations sans indigestion ?
l’OPEP+ lance son premier meeting JMMC de 2022 ce mois également.
C’est un moment intéressant pour le cartel pétrolier. Alors que l’on pensait avoir une perspective claire de la demande et des prix sous contrôle, il a fallu que la variante Omicron COVID-19 apparaisse et vienne potentiellement gâcher la fête.
Omicron a enraillé le mécanisme de la pompe à pétrole. Beaucoup de pays envisagent de nouveaux confinements et des mesures de restrictions de voyage. Certains, comme les Pays-Bas et l’Autriche, ont déjà adopté de nouveaux confinements stricts pour combattre le virus.
Au moment d’écrire ces lignes, les prix du brut sont entrés dans une nouvelle phase de volatilité. Nous nous attendons à une fin d’année agitée. Cette nouvelle réalité pourrait-elle forcer un changement d’optique pour l’OPEP et ses alliés ?
Lors des réunions de décembre, le cartel s’est déjà engagé à augmenter sa production de 400 000 bpj en janvier.
Cette décision a été prise après que les États-Unis et certains de leurs principaux alliés importateurs de brut, comme la Chine, l’Inde, le Royaume-Uni et le Japon, ont tous accepté de puiser dans leurs réserves stratégiques de pétrole. Cette mesure pourrait libérer jusqu’à 60 millions de barils de brut sur les marchés – tout cela à cause de la hausse du prix de l’essence aux États-Unis.
L’OPEP+ pourrait être dans le pétrin. Tout ce que le groupe des États producteurs de brut a fait au cours de l’année écoulée, y compris ses augmentations mensuelles de la production, a permis de maîtriser la volatilité des prix du pétrole.
Je ne pense pas que nous nous retrouverons dans une situation comme celle du début de la pandémie. Il est très peu probable que le prix du pétrole s’effondre complètement. Mais c’est un petit jeu de patience.
Le variant Omicron est très contagieux, même s’il n’est pas forcément plus mortel que le variant Delta ou que la forme originale du virus. Mais nous avons vu l’impact que des mouvements restreints peuvent avoir sur les prix du pétrole. La volatilité est donc le mot d’ordre pour l’avenir.
Date | Time (GMT) | Asset | Event |
Tue 04-Jan | All Day | All | OPEC-JMMC Meetings |
3:00pm | USD | ISM Manufacturing PMI | |
3:00pm | USD | JOLTS Job Openings | |
Wed 05-Jan | 1:15pm | USD | ADP Non-Farm Employment Change |
1:30pm | CAD | Building Permits m/m | |
7:00pm | USD | FOMC Meeting Minutes | |
3.30pm | OIL | US Crude Oil Inventories | |
Thu 06-Jan | 8:00am | EUR | Spanish Unemployment Change |
1:30pm | USD | Unemployment Claims | |
3:00pm | USD | ISM Services PMI | |
3.30pm | GAS | US Natural Gas Inventories | |
Fri 07-Jan | 1:30pm | CAD | Employment Change |
1:30pm | CAD | Unemployment Rate | |
1:30pm | USD | Average Hourly Earnings m/m | |
1:30pm | USD | Non-Farm Employment Change | |
1:30pm | USD | Unemployment Rate | |
3:00pm | CAD | Ivey PMI |